Remparts Externes

1 – Melissa Farlow

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1 – Melissa Farlow

 

Un alligator américain prend le soleil dans les eaux peu profondes et riches en tanin de l’Okefenokee National Wildlife Refuge en Géorgie. Le soleil pénètre dans l’eau peu profonde, créant une teinte rouge acajou causée par l’acide libéré par la végétation en décomposition. L’eau des marais est réfléchissante et ressemble généralement à du café noir. Un alligator adulte peut atteindre 8 à 12 pieds de long et peser entre 400 et 500 livres. Ce reptile primitif a presque été chassé jusqu’à l’extinction pour le sport et sa peau coriace était utilisée pour les chaussures et les sacs à main. L’espèce s’est rétablie et vit dans le refuge qui a été créé en 1937 pour protéger les eaux, la nature sauvage et la faune des 402 000 acres du marais d’Okefenokee.

An American alligator suns in the shallow, tannin-rich waters of the Okefenokee National Wildlife Refuge in Georgia. Sun cuts into the shallow water creating a mahogany-red hue caused by acid released from decaying vegetation. Swamp water is reflective and usually looks like black coffee. An adult alligator can reach 8–12 feet in length and weigh 400 to 500 pounds. The primitive reptile was nearly hunted to extinction for sport and its leathery hide was used for shoes and purses. The species has recovered and lives in the refuge that was established in 1937 to protect the waters, wilderness, and wildlife of the 402,000-acre Okefenokee Swamp.

2 – Melissa Farlow

 

A coyote stares from leafy cover.

2 – Melissa Farlow

 

Un coyote observe méfiamment la couverture feuillue près de Hurricane Ridge, dans le parc national olympique. Plus de 95 % des 922 000 acres du parc de l’État de Washington sont désignés sauvages et appréciés pour leur diversité biologique. Isolée pendant des éons par la glace ou l’eau, la péninsule abrite des espèces endémiques – huit plantes et 15 animaux – que l’on ne trouve nulle part ailleurs sur Terre.

A coyote peers warily through leafy cover near Hurricane Ridge in Olympic National Park. Over 95% of the Washington park’s 922,000 acres is designated wilderness and appreciated for its biological diversity. Isolated for eons by ice or water, the peninsula is home to endemic species—eight plants and 15 animals—that are found nowhere else on Earth.

3 – Randy Olson

Photos by Randy Olson

3 – Randy Olson

 

Une grande statue Moai en pierre brille sous les étoiles au clair de lune bleu sur l’île de Pâques. Les mystérieuses statues Moai de Rapa Nui se tiennent dans le silence mais en disent long sur les exploits de leurs créateurs. Les blocs de pierre, sculptés en forme de tête et de torse, mesurent en moyenne 4 mètres de haut et pèsent environ 14 tonnes. Les statues sculptées étaient glissées le long de pentes dans une fosse pour ramener la pièce à la verticale, où l’on terminait l’œuvre d’art à l’arrière. Certains chercheurs pensent que les statues étaient “promenées” vers des sites répartis sur toute l’île lorsque des cordes étaient attachées au torse et tirées lentement d’avant en arrière. Certains Maoi, comme celui-ci, ont toutefois été laissés dans la carrière et abandonnés. La statue a été photographiée au milieu d’une nuit noire lors d’une longue exposition de l’appareil photo éclairé par des lampes de poche.

A tall stone, Moai statue glows under the stars in blue moonlight on Easter Island. Rapa Nui’s mysterious Moai statues stand in silence but speak volumes about the achievements of their creators. Stone blocks, carved into head-and-torso figures, average 13 feet or 4 meters tall and weigh approximately 14 tons. The carved statues were slid down slopes into a pit to bring the piece upright where they finished the artwork on the backside. Some researchers believe the statues were “walked” to sites throughout the island when ropes were attached to the torso and slowly pulled back and forth. Some Maoi such as this one, however, were left in the quarry and abandoned. The statue was photographed in the middle of a dark night during a long camera exposure lit with flashlights.

4 – Gianluca Colla

Fujifilm shooting with X-Pro2

4 – Gianluca Colla

 

Le pôle Sud de l’Antarctique s’est à peine réchauffé au siècle dernier, mais au cours des trois dernières décennies, l’augmentation de la température a été plus de trois fois supérieure à la moyenne mondiale.

The South Pole in Antarctica barely warmed last century, but in the last three decades the temperature increase has been more than three times greater than the global average.

5 – Josh Kempinaire

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5 – Josh Kempinaire

 

Lors de sa 33e session du 26 juin 2009 à Séville en Espagne, le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO a approuvé la demande d’inscription des Dolomites/I sur la liste du ” Patrimoine mondial de l’humanité ” et leur a donc décerné la reconnaissance suprême internationale attribuée à un site naturel

At its 33rd session on 26 June 2009 in Seville, Spain, the UNESCO World Heritage Committee approved the application for inscription of the Dolomites/I on the “World Heritage of Humanity” list and thus awarded them the highest international recognition attributed to a natural site

1 – Michael Briguet –  1er prix Concours 2021

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1 – Michael Briguet –  1er prix Concours 2021

Le cliché a été pris à Rütti au fond de la vallée de Lauterbrunnen dans un mois de juillet pluvieux. Le brouillard tombait des parois comme les cascades d’eau. Seul le téléphérique en direction de Mürren / Schiltorn allait à contre-courant de la nature en mouvement, fragile, suspendu à un fil devant la paroi figée.

The picture was taken in Rütti at the bottom of the Lauterbrunnen valley in a rainy July. Fog was falling from the walls like waterfalls. Only the cable car to Mürren / Schiltorn was going against the flow of the moving nature, fragile, hanging on a thread in front of the frozen wall.

2 –  Lionel Jacquier – 2ème prix Concours 2021

 

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2 –  Lionel Jacquier – 2ème prix Concours 2021

Grotte du Glacier de Zinal – 28 février 2021 – Juste une dernière danse

Le couple de jeunes « danseurs » qui se reflète dans l’eau rajoute à ce tableau une dimension émotionnelle, écologique et métaphysique : la petitesse de l’homme face au côté puissant et si fragile à la fois des glaciers et de la planète ; la schizophrénie de notre société capitaliste qui joue les cigales et ne pense qu’à se divertir en faisant la sourde oreille aux échos de l’urgence climatique ; la nécessité pour l’humanité de (re)vivre en symbiose avec la Terre Mère afin de garantir un avenir supportable aux générations futures. Enfin, le titre, qui accompagne cette image, vise à interpeller l’observateur en l’invitant à se questionner sur son propre comportement et sa dualité dans cette période de prise de conscience et de transformation inévitables.

Grotto of the Zinal Glacier – February 28, 2021 – Just one last dance
The couple of young “dancers” reflected in the water adds an emotional, ecological and metaphysical dimension to this picture: the smallness of man facing the powerful yet fragile side of the glaciers and the planet; the schizophrenia of our capitalist society which plays the cicada and thinks only of entertaining itself while turning a deaf ear to the echoes of the climatic urgency; the necessity for humanity to (re)live in symbiosis with Mother Earth in order to guarantee a bearable future for the next generations. Finally, the title, which accompanies this image, aims to challenge the observer by inviting him to question his own behavior and duality in this period of awareness and inevitable transformation.

3 –  Cedric Favero – 3ème prix Concours 2021

 

 

Sel des Incas

3 –  Cedric Favero – 3ème prix Concours 2021

Salines de Maras (Pérou)

Cachées de la Vallée Sacrée, près du Cusco au Pérou, les salines de Maras sont constitués de plus de 3000 étangs d’environ 1,5m2 chacun. Nous connaissons peu de choses de ces étangs salés pré-Incas. Les archéologues estiment qu’ils ont été construits entre 500 et 1000 après JC par la civilisation Wari. Un réseau souterrain de canaux remplissent ces étangs d’eau salée. Le soleil évapore l’eau laissant derrière lui le sel qui est extrait grâce à des techniques ancestrales par les membres des 600 familles propriétaires du lieu. Une fois le sel collecté, les canaux sont ouverts, les étangs remplis d’eau salée et le processus recommence indéfiniment.

Salt ponds of Maras (Peru)
Hidden from the Sacred Valley, near Cusco in Peru, the salt pans of Maras are constituted by more than 3000 ponds of about 1,5m2 each. We know few things of these pre-Inca salt ponds. The archaeologists estimate that they were built between 500 and 1000 after JC by the Wari civilization. An underground network of canals fill these ponds with salt water. The sun evaporates the water leaving behind the salt which is extracted using ancestral techniques by the members of the 600 families who own the place. Once the salt is collected, the canals are opened, the ponds are filled with salt water and the process begins again indefinitely.