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23 – Randy Olson / Melissa Farlow

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23 – Randy Olson / Melissa Farlow

Un Russe farouche court nu pour nager dans un lac glacé de l’arctique sibérien. Des scientifiques en mission d’exploration de la nature sauvage ont été déposés par hélicoptère dans un environnement rude et vierge, non loin de la mine de nickel toxique et polluante de Norilsk.

A fierce Russian runs naked to swim in an icy lake in the Siberian arctic. Scientists on a mission to explore the wilderness were dropped off by helicopter into a harsh, pristine environment not far from Norilsk’s toxic, polluting nickel mine.

24 – Randy Olson / Melissa Farlow

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24 – Randy Olson / Melissa Farlow

Une rivière en arc de cercle traverse le Kamtchatka, une péninsule de l’extrême est de la Russie de la taille de la Californie avec seulement 130 kilomètres de routes qui sont toutes regroupées autour de la capitale, Petropavlovsk. Tous les autres déplacements dans cette région isolée se font par avion, par hélicoptère MI-8 ou par char d’assaut lorsqu’il s’agit d’un terrain éloigné et accidenté. Le paysage vide et vierge se compose de zones humides, de toundra, de ruisseaux tressés et de rivières sans méandres. Exempt de routes et de barrages, l’environnement est parfait pour les saumons qui remontent les cours d’eau pour frayer.

An oxbow river runs through Kamchatka, a peninsula in far east Russia that is the size of California with only 130 kilometers of roads that are all clustered around the capital, Petropavlovsk. All other travel through this remote region is by planes, MI-8 helicopters or tanks when in remote, rough terrain. The empty, pristine landscape consists of wetlands, tundra, braided streams, and meandering unconstrained rivers. Free of roads and dams, the environment is perfect for salmon swimming upstream to spawn.

25 – Randy Olson / Melissa Farlow

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25 – Randy Olson / Melissa Farlow

Une image miroir d’El Capitan se reflète dans l’eau accumulée le long de la rivière Merced dans le parc national de Yosemite. Situé dans les montagnes de la Sierra Nevada, ce paysage granitique spectaculaire a été formé pendant des millions d’années par les forces de la nature. Les soulèvements volcaniques se sont transformés en vallées glaciaires, en canyons, en dômes, en rivières et en chutes d’eau étonnantes, avec un habitat qui abrite des espèces végétales rares, notamment d’anciens séquoias géants.

Lors d’un séjour dans les mines d’or de Californie, Frederick Law Olmsted a été inspiré par la nature au Yosemite. Bien qu’il soit surtout connu pour avoir conçu le Central Park de New York, ce paysagiste a plaidé pour la protection du Yosemite. Olmsted a compris le besoin de l’homme de faire l’expérience de la nature sauvage et a planté les graines du système des parcs nationaux américains 25 ans avant sa désignation.

A mirror image of El Capitan is reflected in water pooled along the Merced River in Yosemite National Park. Located in the Sierra Nevada Mountains, the spectacular granite landscape was formed over millions of years by forces of nature. Volcanic uplifts were transformed into glacial valleys, canyons, domes, rivers and amazing waterfalls with habitat that supports rare species of plants including ancient Giant Sequoia trees.

During a stint managing California gold mines, Frederick Law Olmsted, was inspired by nature while in Yosemite. Although best known for designing New York’s Central Park, the landscape designer advocated for Yosemite’s protection. Olmsted understood man’s need to experience wilderness and planted the seeds for America’s National Park System 25 years before it was designated. .

26 – Randy Olson / Melissa Farlow

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26 – Randy Olson / Melissa Farlow

La danse nuptiale de la grue du Canada comprend des battements d’ailes, des courbettes et des sauts. Les couples de grues du Canada restent ensemble toute leur vie. Leur danse fougueuse est plus fréquente en période de reproduction et joue un rôle essentiel dans la réaffirmation de leur lien. Avec une envergure de 6 à 7 pieds, les grues atterrissent dans les zones humides de la Platte River, se sentant à l’abri des prédateurs dans 2 pouces d’eau d’Ogallala. 

La migration entre les zones d’hivernage du Sud et les zones de reproduction du Nord amène les grues du Canada à traverser le Nebraska pendant des milliers, voire des millions d’années. Le lien entre les grues du Canada et la Platte River remonterait aux origines de la rivière, il y a environ 10 000 à 12 000 ans, après la fin de la dernière période glaciaire.

Sandhill cranes courting dance involves wing flapping, bowing and leaping. Sandhill crane pairs remain together for life. Their spirited dance is more common in breeding season and plays an essential role in reaffirming their bond. With a wingspan of 6 to 7 feet, the cranes land in the Platte River wetlands feeling safe from predators in 2 inches of Ogallala water. 

Migration between wintering grounds in the South and breeding grounds in the North takes Sandhill Cranes across Nebraska for many thousands—if not millions—of years. The link between sandhill cranes and the Platte River is believed to date to the river’s origins some 10,000 to 12,000 years ago, following the end of the last ice age.

27 – Randy Olson / Melissa Farlow

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27 – Randy Olson / Melissa Farlow

Sur les rives de la rivière Omo boueuse, un enfant Mursi tient une fronde de feuille qui lui sert de chaise. Cette région d’Éthiopie est extrêmement isolée. Le bateau à l’arrière-plan était le seul à naviguer sur le fleuve au cours d’une longue traversée de six semaines que j’ai effectuée depuis les hautes terres, d’où provient le fleuve, jusqu’au Kenya, où le fleuve se jette dans le lac Turkana.

On the banks of the muddy Omo River, a Mursi child holds a leaf frond that is used as a chair. This area of Ethiopia is extremely isolated. The boat in the background was the only one on the river during an extensive six-week transect that I made from the highlands, the origin of the river, to Kenya where the river flows into Lake Turkana.

28 – Randy Olson / Melissa Farlow

Kolkata's streets crammed with vendors, pedestrians, and taxis.

28 – Randy Olson / Melissa Farlow

Une file de taxis se faufile à travers la foule dans les rues de Calcutta pendant l’appel à la prière du vendredi dans une mosquée. La croissance rapide de villes comme Chicago à la fin du XIXe siècle et Calcutta un siècle plus tard peut être attribuée en grande partie à l’exode rural. Ce type de croissance est particulièrement courant dans les pays en développement. L’urbanisation de la population mondiale au cours du XXe siècle a été spectaculaire : 13 % de la population vivait dans des villes en 1900, 29 % en 1950, 49 % en 2005 et probablement 60 %, soit 4,9 milliards, en 2030. Selon le rapport des Nations unies sur l’état de la population mondiale, vers le milieu de l’année 2007, la majorité de la population mondiale vivra dans des villes pour la première fois de l’histoire ; on parle alors de l’arrivée du “millénaire urbain” ou du “point de basculement”. En ce qui concerne les tendances futures, on estime que 93 % de la croissance urbaine se produira dans les pays en développement, principalement en Asie et en Afrique.

A line of taxi cabs squeezes through crowds of people on the streets of Calcutta during a Friday Call to Prayer at a Mosque. The rapid growth of cities like Chicago in the late nineteenth century and Calcutta a century later can be attributed largely to rural-urban migration. This kind of growth is especially commonplace in developing countries. The urbanization of the world’s population over the twentieth century has been dramatic—13% of the population lived in cities in 1900, 29% in 1950, 49% in 2005, and likely 60% or 4.9 billion by 2030. According to the UN State of the World Population report, sometime in the middle of 2007, the majority of people worldwide will live in towns or cities for the first time in history; this is referred to as the arrival of the “Urban Millennium” or the ‘tipping point.’ In regard to future trends, it is estimated that 93% of urban growth will occur in developing nations—most of it occurring in Asia and Africa.

29 – Randy Olson / Melissa Farlow

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29 – Randy Olson / Melissa Farlow

“Les routes du Territoire du Nord de l’Australie sont impraticables pendant la mousson. Coincés dans la boue, des amis en quête de bon temps tentent de libérer les roues et de traverser un ruisseau. Les précipitations annuelles moyennes sont de 68 pouces pendant The Wet, le phénomène de fortes pluies saisonnières.

Roads in the Australia’s Northern Territory are impassible during the monsoon season. Stuck in the mud, friends out for a good time attempt to free the wheels and drive through a stream. Average annual rainfall is 68 inches during The Wet, the phenomenon of heavy seasonal rain.

30 – Randy Olson / Melissa Farlow

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30 – Randy Olson / Melissa Farlow

La dernière chose que voient de nombreux saumons migrateurs est ceci : les griffes d’une patte massive. Les ours bruns assomment leurs cibles avec des coups de massue, puis engloutissent leur prise. Cette photo sous-marine d’un ours brun, également connu sous le nom de grizzly, pêche dans la réserve isolée du lac Kurilskoe, un site classé au patrimoine mondial.
Il faut affréter un hélicoptère MI-8 pour une balade de deux heures aller-retour ; si peu de gens dérangent ces ours. Une fois que les prédateurs ont mémorisé votre odeur, ils peuvent s’approcher très près, et il m’est arrivé de voir 17 ours dans le mirador.

Les ours bruns du Kamchatka peuvent mesurer de 2 à 3 mètres de long et peser de 700 à 800 livres. Le Kamchatka possède la plus forte densité d’ours bruns au monde, avec près de 15 000 individus sur la péninsule russe.

The last thing many migrating salmon see is this: the claws of a massive paw. Brown bears stun their targets with club-like blows, and then gobble up their catch. This underwater shot of a brown bear, also known as a Grizzly, fishes in isolated Kurilskoe Lake Preserve, a World Heritage Site.
One must charter an MI-8 helicopter for a two-hour rides each way; so few people bother these bears. Once predators memorize your scent, they may come very close, and at times I saw 17 bears in the view shed.

Brown bears in Kamchatka can be 7 to 9 feet in length and weigh 700-800 pounds. Kamchatka has the highest density of brown bears in the world, with almost 15,000 on the Russian peninsula.

31 – Randy Olson / Melissa Farlow

Wildebeests and wattled starlings begin their migration.

31 – Randy Olson / Melissa Farlow

Les gnous et les étourneaux caronculés commencent leur migration à travers le parc national du Serengeti, dans le nord de la Tanzanie. La migration des gnous est d’une importance capitale dans le Serengeti. Un million et demi de gnous sont comme un train de 200 wagons et chaque wagon déverse 20 tonnes d’excréments par jour, fertilisant ainsi tout l’écosystème. La seule salive de ces nombreuses bouches suffit à maintenir l’herbe hydratée. Environ 40 000 gnous sont braconnés chaque année, ce qui est durable, mais la population humaine s’étend autour des frontières du parc et il y a aussi une menace de déforestation.

Wildebeests and wattled starlings begin their migration through Serengeti National Park, in northern Tanzania. The wildebeest migration is of supreme importance in the Serengeti. One and a half million wildebeest are like a train with 200 cars and each car dumps 20 tons of dung a day, fertilizing the entire ecosystem. Just the saliva from that many mouths is enough to keep the grass hydrated. About 40,000 wildebeest are poached annually, and this is sustainable, but the human population is expanding around park borders and there is also a threat of deforestation.

32 – Randy Olson / Melissa Farlow

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32 – Randy Olson / Melissa Farlow

Une ouvrière du plastique sort de sa tente et commence sa matinée en trouvant un morceau de tissu rouge mis au rebut pour ajouter à sa tenue. Un chien la regarde et des oiseaux survolent cette ville d’ordures qu’est la décharge de Kalyan, dans le district de Thane, à l’extérieur de Mumbai, en Inde. La plupart des ramasseurs d’ordures ramassent du plastique, une matière précieuse à recycler. La pollution plastique est une préoccupation mondiale car notre planète est noyée sous les microplastiques. Bien qu’il existe de nombreux usages utiles, les sociétés dépendantes du plastique jetable à usage unique ont créé de graves conséquences environnementales.

A plastic worker walks from her tent and begins her morning by finding a discarded piece of red material to add to her outfit. A dog watches her and birds fly over this city of garbage, which is the Kalyan Dumping Ground in Thane district outside Mumbai, India. Most all the trash pickers were gathering plastic, a precious find for recycling. Plastic pollution is a global concern as our planet is drowns in microplastics. Although there are many valuable uses, societies dependent on single-use disposable plastic has created severe environmental consequences.

33 – Randy Olson / Melissa Farlow

Return to Freedom

33 – Randy Olson / Melissa Farlow

Des chevaux courent sur une crête sous les nuages du soir au sanctuaire pour chevaux sauvages Return to Freedom. Cette association californienne à but non lucratif s’efforce de maintenir les chevaux sauvages dans leurs groupes familiaux et sociaux d’origine. Leur mission est de protéger leurs lignées génétiques uniques et de prendre soin des mustangs afin qu’ils puissent continuer à évoluer sans la menace de la capture ou de l’enlèvement.

Horses run across a ridge top under evening clouds at Return to Freedom Wild Horse Sanctuary. The California non-profit strives to maintain wild horses in their original family and social groups. Their mission is to protect their unique genetic lines and care for mustangs so they may continue to evolve without the threat of capture or removal.

34 – Randy Olson / Melissa Farlow

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34 – Randy Olson / Melissa Farlow

Des garçons pygmées portent des embouts de feuilles pour rester silencieux lors d’un rituel de virilité nKumbi près d’Epulu en République démocratique du Congo. Les Pygmées Mbuti pratiquent une initiation qui dure cinq mois au cours de laquelle les garçons vivent dans un camp en forêt et partent chaque jour pour apprendre des techniques de survie. Les Pygmées de la forêt sont des chasseurs-cueilleurs autochtones, semi-nomades, vivant dans la forêt tropicale du bassin du Congo. La taille moyenne d’un homme pygmée adulte est inférieure à 150 cm ou 4 pieds 11 pouces de haut.

Pygmy Boys wear leaf mouthpieces to keep them quiet in a nKumbi Manhood Ritual near Epulu in the Democratic Republic of Congo. The Mbuti Pygmies perform an initiation that lasts five months where the boys live at a camp in the forest and leave daily to learn survival skills. Forest Pygmies are indigenous, semi-nomadic, hunter-gatherers in the rainforest of the Congo Basin. An adult Pygmy man’s average height in adult men is less than 150 cm or 4 foot 11 inches high.

35 – Randy Olson / Melissa Farlow

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35 – Randy Olson / Melissa Farlow

Un ouvrier sidérurgique se protège le visage avec un masque dans la plus grande usine de fabrication de Chine-Wuhan Iron and Steel Corporation-une entreprise d’État. Le soufre est le polluant le plus courant de la fabrication de l’acier, présent dans le minerai de fer et le charbon à coke, les principales matières premières utilisées pour fabriquer le métal. La Chine a exigé des usines sidérurgiques qu’elles installent des équipements pour réduire les émissions de soufre, mais elle reste l’un des principaux pays producteurs de pollution atmosphérique au monde.

A steel worker protects his face with a mask in the largest manufacturing plant in China—Wuhan Iron and Steel Corporation—a state-owned enterprise. Sulfur is the most common pollutant from making steel, found in iron ore and coking coal, the main raw materials used in making the metal. China has required steel plants to install facilities to reduce emissions of sulfur but it still ranks in one of the top countries in the world producing air pollution.

36 – Randy Olson / Melissa Farlow

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36 – Randy Olson / Melissa Farlow

Un chien regarde un pêcheur russe tirer les filets. Les heures de travail sont strictement réglementées à l’embouchure de la rivière pour permettre à une partie des saumons de passer dans les camps indigènes du Kamchatka  plus en amont. Les poissons sont en état de dormance car ils sont restés si longtemps dans le filet. C’était la première grande ruée vers le saumon : la tempête venait de passer et la marée était basse. Les saumons se sont précipités après que l’eau se soit éclaircie.

A dog watches a Russian fishermen pull in the nets. Work hours are strictly regulated at the mouth of the river to allow some of the salmon to pass through to Kamchatka’s indigenous camps further upstream. The fish have gone into a dormant state because they have been in the net so long. This was the first great rush of salmon—a storm had just passed and the tide was out. Salmon made a mad dash after the water had cleared.

37 – Randy Olson / Melissa Farlow

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37 – Randy Olson / Melissa Farlow

Des bouchons de bouteilles colorés sont empilés pour sécher le long d’une rive. Des familles lavent le plastique déchiqueté pour le profit en l’organisant par couleur pour le recyclage dans l’industrie informelle des déchets plastiques du Bangladesh. Leur travail manuel est plus précis que le recyclage hautement industrialisé des États-Unis, et la main-d’œuvre coûte de 2 à 4 dollars par jour. Les bouchons de bouteille bleus sont séparés des bouchons de bouteille rouges et ils sont triés des bouchons de bouteille verts. Une énorme surcharge de plastique est jetée, atterrissant dans la rivière et se déversant dans la baie du Bengale.

Colorful bottles caps are piled to dry along a riverbank. Families wash shredded plastic for profit organizing it by color for recycling in Bangladesh’s informal plastic waste industry. Their hand labor is more accurate than highly industrialized recycling in the USA, and the labor costs $2-$4 a day. Blue bottle caps are divided from red bottle caps and they are sorted from the green bottle caps. A huge overburden of plastic is thrown away landing in the river and washes into the Bay of Bengal.

38 – Randy Olson / Melissa Farlow

Clearing room for a garden, Mbuti men hack through tropical hardwood.

38 – Randy Olson / Melissa Farlow

Les Pygmées abattent la forêt dont ils ont besoin pour leur propre existence. Lorsque les Bantous s’installent dans cette région à la recherche d’or ou d’autres ressources, ces colonies cancéreuses se multiplient dans la forêt. Les Pygmées sont embauchés pour couper les arbres diminuant les chances de leur propre survie dans un écosystème sain.

Pygmies chop down the forest they need for their own existence. As Bantus move into this area and search for gold or other resources, these cancerous settlements multiply in the forest. Pygmies are hired to cut down trees diminishing chances for their own survival in a healthy ecosystem.

39 – Randy Olson / Melissa Farlow

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39 – Randy Olson / Melissa Farlow

Les longues périodes de sécheresse dans toute l’Afrique de l’Est provoquent l’assèchement de nombreuses rivières, laissant la terre craquelée. La seule option pour l’eau est la rivière Omo où les tribus remplissent des récipients pour les ramener au village. Si le barrage Gibe III est achevé, il fournira de l’électricité à de nombreuses personnes dans d’autres régions. Mais il y a un effet négatif sur les tribus locales qui dépendent de la rivière. Elles dépendent de cette ressource et c’est un argument valable pour ne pas étouffer les eaux de la rivière Omo.

Long periods of drought throughout East Africa cause many rivers to dry up leaving cracked earth. The only option for water is the Omo River where tribes fill vessels to carry back to the village. If the Gibe III dam is completed, it will give electricity to many people in other regions. But there is a negative effect on local tribes that depend on the river. They rely on this resource and that is a valid argument for not choking the waters of the Omo River.

40 – Randy Olson / Melissa Farlow

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40 – Randy Olson / Melissa Farlow

Les ouvriers plantent de nouvelles herbes qui ne survivront qu’avec un système d’arrosage. La piscine à débordement du Sasakwa Lodge est l’un des luxes de la réserve privée de Grumeti, qui offre une vue spectaculaire sur les plaines du Serengeti.

Les experts climatiques sont incertains quant à l’impact à long terme de l’augmentation de la température mondiale sur l’Afrique de l’Est. Nombreux sont ceux qui ont supposé qu’il y aurait une augmentation des précipitations pendant les saisons des pluies en raison de l’augmentation de la température de l’eau dans l’océan Indien. Cependant, une étude récente a remis en cause cette idée, en montrant que la Corne de l’Afrique s’assèche plus rapidement que jamais au cours des 2 000 dernières années.

Workers plant new grasses that will only survive with a watering system. The infinity pool at Sasakwa Lodge is one of the luxuries in the private Grumeti Reserve that offers spectacular views over the plains of the Serengeti.

Climate experts are uncertain about the long-term impact of increasing global temperature on East Africa. Many had assumed there would be increased precipitation during the rainy seasons due to a rise in Indian Ocean water temperature. However, a recent study has challenged this idea, showing that the Horn of Africa is drying faster than any time in the last 2,000 years.

41 – Randy Olson / Melissa Farlow

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41 – Randy Olson / Melissa Farlow

Des chevaux sauvages tonnent dans le désert aride des Jackson Mountains, dans le Nevada. La poussière s’élève lorsque leurs sabots martèlent les terres arides et brûlées. Les chevaux sont des animaux de proie dotés d’un instinct de combat ou de fuite bien développé et leur première réaction face à une menace est de fuir. En 1900, deux millions de chevaux sauvages parcouraient l’Ouest américain, en grande partie non clôturé. L’expansion de la population humaine les a repoussés sur les terres publiques, mais ils restent un symbole mythique de la liberté dans l’Ouest.

Wild horses thunder across parched desert wilderness in Nevada’s Jackson Mountains. Dust kicks up as their hooves pound the scorched, barren rangelands. Horses are prey animals with a well-developed fight or flight instinct and their first response to a threat is to flee. In 1900, two million wild horses roamed the largely unfenced American West. Expanding human populations squeezed them onto public lands though they remain a mythic symbol of freedom in the West.

42 – Randy Olson / Melissa Farlow

Fishing Boats near Selicho Village

42 – Randy Olson / Melissa Farlow

Un bateau fabriqué à la main à l’extérieur du village de pêcheurs de Selicho, sur le lac Turkana, au Kenya. Les Dasenech ont toujours considéré la pêche comme une activité de pauvre, mais avec les sécheresses et les difficultés du pastoralisme, ils sont de plus en plus nombreux à se tourner vers la pêche. Une partie du poisson pêché est salée et emballée dans des camions à destination de la RD Congo.

A hand made boat outside Selicho fishing village on Lake Turkana, Kenya. The Dasenech thought fishing was a poor man’s activity through out their history, but with droughts and difficulties with pastoralism, more are turning to fishing. Some of the fish caught are salted and packed onto trucks to DR Congo.

42 – Randy Olson / Melissa Farlow

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42 – Randy Olson / Melissa Farlow

Des couvertures synthétiques recouvrent une piste de ski du glacier de Pitztal pour tenter d’absorber le soleil et de réduire la fonte des neiges. Ces mesures drastiques visant à sauver les glaciers en recul des Alpes pourraient s’avérer vaines. Si la tendance actuelle des températures se maintient selon les climatologues, la moitié de la glace alpine aura disparu d’ici 2050 et deux tiers auront fondu d’ici 2100. La perte des glaciers alpins modifiera l’écologie de la région, sans parler de son économie. Des ouvriers sont embauchés pour recouvrir la banquise d’une couverture polaire semble équivalente à mettre un pansement sur un glacier.

Synthetic blankets cover a Pitztal Glacial ski slope in an attempt to absorb the sun and reduce snow melt. Such drastic measures to save the Alps’ retreating glaciers may prove futile. If current temperatures trends hold according to climate scientists, half the Alpine ice will be gone by 2050 and two thirds melted by 2100. Loss of alpine glaciers will alter the region’s ecology–not to mention its economy. Workers are hired to cover the snow pack with a fleece blanket seems equivalent to putting a Band-Aid on a glacier.

43 – Randy Olson / Melissa Farlow

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43 – Randy Olson / Melissa Farlow

Un ruisseau en cascade, alimenté par la fonte des neiges, crée une scène idyllique lorsque l’eau se précipite sur des rochers recouverts de mousse émeraude pour atteindre le Sol Duc, l’un des onze grands systèmes fluviaux qui drainent les Olympic Mountains. Les gardes forestiers du parc national olympique veillent sur les braconniers qui arrachent les mousses et les fougères de la forêt pour en vendre des spécimens aux fleuristes et aux pépiniéristes. Les voleurs les plus effrontés coupent et emportent les cèdres rouges. En 1988, le Congrès a désigné 95 % des 922 650 acres du parc national olympique comme zones sauvages à protéger.

A cascading creek of icy snowmelt creates an idyllic scene as water rushes over emerald moss-covered rocks to reach the Sol Duc, one of eleven major river systems that drain the Olympic Mountains. Olympic National Park rangers guard against poachers who scalp the forest of mosses and ferns to sell specimens to florists and nurseries. Thieves that are more brazen cut down and haul away red cedar trees. In 1988, Congress designated 95% of Olympic National Park’s 922,650 acres for protection as Wilderness.

44 – Randy Olson / Melissa Farlow

Illeret Bale Ceremony

44 – Randy Olson / Melissa Farlow

La poussière s’élève au cours d’une cérémonie indigène organisée pour les jeunes femmes qui créent un chemin vers la féminité. La cérémonie du Bale est le précurseur de la cérémonie du Guol dans la vallée de l’Omo, en Éthiopie. Un homme demande à une femme d’être sa partenaire et, autrefois, elle ne pouvait pas refuser. Mais les normes sociétales changent, et maintenant les parents d’une fille font attention aux souhaits de leur fille.

Dust rises during an indigenous ceremony performed for young women creating a path to womanhood. The Bale ceremony is precursor to the Guol ceremony in the Omo Valley of Ethiopia. A male asks a female to be his partner, and in previous times, she could not refuse. But societal norms change, and now a girl’s parents pays attention to their daughter’s wishes.

45 – Randy Olson / Melissa Farlow

Omo River Valley tribes greet one of the few boats on the Omo

45 – Randy Olson / Melissa Farlow

Kuchuru est une ville de Kuwego, chaude et poussiéreuse. Il n’y a pas d’accès routier au village éthiopien, et il n’y a pas de bateaux à l’exception de quelques pirogues creusées. Les tribus en guerre restent de leur côté et n’ont guère la possibilité de traverser la rivière Omo. Ainsi, tout le village accourt sur les rives de la rivière lorsqu’il entend le moteur du bateau d’une ONG. Il faudra probablement des mois avant qu’ils ne voient un autre bateau à moteur sur la rivière.

Kuchuru is a hot, dusty Kuwego town. There is no road access to the Ethiopian village, and there are no boats except a few hollowed out pirogues. Warring tribes stay on their own side without little ability to cross the Omo River. So, the entire village comes running to the banks of the river when they hear a NGO’s boat engine. It will likely be months before they see another powerboat on the river.

46 – Randy Olson / Melissa Farlow

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46 – Randy Olson / Melissa Farlow

Une grand-mère travaille inlassablement à cueillir des fleurs avec sa famille sous le Popocatepetl, le volcan fumant. Dans la ville voisine d’Atlixco, la capitale mexicaine des fleurs, des champs remplis de fleurs jaunes sont cultivés pour décorer les autels et les tombes à l’occasion du Día de los Muertos, la fête des morts. La cueilleuse a 25 petits-enfants et vend des cornets de neige et des snacks frits pendant les autres saisons pour survivre.

A grandmother works tirelessly picking flowers with her family under Popocatepetl, the smoking volcano. In nearby Atlixco, the flower capital of Mexico, fields full of yellow flowers are cultivated to decorate altars and graves for Día de los Muertos, the Day of the Dead celebration. The woman picker has 25 grandchildren and sells snow cones and fried snacks during other seasons to survive. 

47 – Randy Olson / Melissa Farlow

Fish caught by children who live next to a hatchery on Manila Bay in the Philippines live in an ecosystem polluted by household waste, plastics, and other trash.

47 – Randy Olson / Melissa Farlow

Les enfants attrapent de petits poissons dans un ruisseau qui vient de la baie de Manille. L’eau passe par une écloserie et ressort un peu plus propre avant de retourner dans la baie. C’est l’un des rares endroits où j’ai pu prendre des photos sous-marines car l’eau est filtrée par l’écloserie. Un souvenir persistant de cette mission est que tous nos déchets vont QUELQUE PART et qu’ils vont souvent aux personnes les plus marginalisées. Aux Philippines, le plastique est trié, désétiqueté puis empilé, ce qui crée un danger. Plus de 40 % des plastiques sont utilisés une seule fois, puis jetés. Seuls 9 % de nos déchets plastiques sont recyclés en d’autres produits.

Children catch tiny fish in a stream that comes from Manila Bay. The water goes through a fish hatchery and comes out a slightly cleaner before it flows back into the bay. This is one of the few places I could take underwater photographs because the water is filtered by the hatchery. A lingering memory from this assignment is that all our garbage goes SOMEWHERE and often it goes to the most marginalized people. In the Philippines plastic is sorted, de-labeled and then piled up which creates a hazard. More than 40% of plastics are used just once, and then tossed. Only nine percent of our plastic waste is recycled into other products.

48 – Randy Olson / Melissa Farlow

Children living in the Dharavi slums outside Mumbai.

48 – Randy Olson / Melissa Farlow

Une grande famille indienne du bidonville de Dharavi se réunit pour veiller les uns sur les autres à Mumbai (Bombay), en Inde. La banque mondiale tente d’organiser des logements adéquats dans les nouveaux immeubles où vivent des squatters, mais c’est compliqué.

Le concept de base de la couverture des 7 milliards de National Geographic – urbanisation, immigration, poches vides (les pauvres très fertiles) et nids vides (le dépeuplement des pays riches vieillissants) est que ces concepts sont tous liés entre eux.
Alors que les poches vides d’Afrique subsaharienne et d’ailleurs produisent une énorme population de jeunes travailleurs, les nids vides du Japon construisent des robots pour prendre soin de leurs personnes âgées parce qu’ils ne peuvent pas importer suffisamment de jeunes travailleurs ou de Philippins. La solution évidente est l’immigration. Les poches vides ont besoin d’une bonne éducation et de bons salaires et les nids vides ont besoin de travailleurs pour s’occuper d’eux. Comme une marée montante, l’immigration est une nécessité économique qui ne peut être arrêtée. Alors que la population mondiale atteindra 7 milliards d’habitants en 2011, 8 milliards en 2025 et 9 milliards en 2043, les répercussions pour nous tous dépendront de l’endroit où les gens se déplaceront sur notre planète et des décisions qu’ils prendront en chemin.

A large Indian family in Dharavi Slums gathers to look out for each other in Mumbai (Bombay), India. The world bank is attempting to arrange adequate housing in new buildings where squatters live, but it is complicated.

The basic concept of the National Geographic 7 Billion coverage – Urbanization, Immigration, Empty Pockets (the very fertile poor) and Empty Nests (the depopulation of aging, rich countries) is that these concepts are all interrelated.
As the empty pockets in Sub-Saharan Africa and elsewhere produce a huge population of young workers, the empty nests in Japan are building robots to take care of their elderly because they can’t import enough young workers or Filipinos. The obvious solution is immigration. The empty pockets need good educations and salaries and the empty nests need workers to take care of them. Like a rising tide, immigration is an economic necessity that cannot be stopped. As the world’s population reaches 7 billion in 2011, 8 billion in 2025, and 9 billion in 2043, the repercussions for all of us will depend on where people move around our planet and the decisions made as they go.